Roukia
Partir en mobilité était une attente que j’avais depuis un moment car j’avais une forte envie d’indépendance
Mon parcours…
Après un parcours scolaire compliqué et non concluant et une période où je me cherchais, j’ai effectué une mission de service civique en tant que jeune ambassadrice des droits auprès des enfants mahorais. Avec cette mission, j’ai découvert le domaine du social. J’ai donc décidé de poursuivre une formation d’aide médico psychologique dans le cadre d’une mobilité.
J’avais au départ une appétence pour l’animation mais au gré des stages pratiques, j’ai appris à aimer le soin et à travailler auprès des personnes âgées. Ma formation qui a démarré il y a 9 mois, touche à sa fin et je ne sais pas encore précisément ce que je vais faire : poursuivre mes études ou retourner chez moi auprès de ma famille.
Idéalement , j’aimerais poursuivre mes études et continuer à apprendre.
Professionnellement, j’ai pour projet sur le plus long terme de regagner mon territoire natal afin de mettre en place un accueil de jour dédié aux personnes âgées. Mon objectif est de les aider à lutter contre l’isolement.
Ma perception de la mobilité…
Partir en mobilité était une attente que j’avais depuis un moment car j’avais une forte envie d’indépendance ce qui n’est pas toujours simple quand on est une jeune femme mahoraise.